Si vous avez un faible désir sexuel persistant et une détresse qui en découle, il s’agit peut-être d’un trouble hypoactif du désir sexuel (TDSH (HSDD)), qui est la forme la plus courante de dysfonction sexuelle chez la femme.1,2
SYMPTÔMES DU TDSH (HSDD)
Vous éprouvez régulièrement un faible désir sexuel, peu importe le type d’activité sexuelle.
Votre niveau de désir sexuel ou d’intérêt pour les relations sexuelles a diminué et il est faible depuis des mois.
Votre baisse chronique de désir sexuel ou d’intérêt pour les relations sexuelles vous dérange.
Vous étiez satisfaite dans le passé de votre niveau de désir sexuel ou de votre intérêt pour les relations sexuelles, mais vous ne l’êtes plus.
On estime qu’une femme sur dix en Amérique du Nord est atteinte d’une baisse éprouvante du désir sexuel1,2
Les éléments clés du TDSH (HSDD), y compris un faible désir sexuel et une détresse connexe, peuvent avoir un impact négatif sur les attitudes personnelles, comme l’image corporelle et la confiance en soi, et peuvent entraîner des difficultés interpersonnelles, telles que se sentir moins liée à un partenaire.3
Des études ont démontré l’importance du fardeau de vivre avec le TDSH (HSDD)3,4
se sentent désespérées
sentent moins liées
LES FONDEMENTS DU TDSH (HSDD)
De nombreux facteurs peuvent contribuer à la perte de désir chez une femme, notamment des facteurs physiologiques, biologiques, sociaux et culturels. Des études suggèrent que votre cerveau peut affecter le désir.
Dans une étude qui comparait les scintigraphies cérébrales de femmes atteintes de TDSH (HSDD) à celles qui ne l’étaient pas, on a observé que différentes régions du cerveau sont activées chez les femmes atteintes de TDSH (HSDD) comparativement à celles qui n’en sont pas atteintes. Les chercheurs pensent que ces différences pourraient illustrer le fait que les femmes atteintes de TDSH (HSDD) ont un processus de stimulation visuelle d’excitation différent de celui des femmes sans TDSH (HSDD). Les femmes atteintes de TDSH (HSDD) pourraient aussi se concentrer davantage sur leurs propres réactions aux stimuli sexuels.5,6,7
Bien que ces études aient révélé l’existence d’un lien biologique au trouble TDSH (HSDD), votre médecin peut poser quelques questions simples pour poser un diagnostic.8
VOTRE CERVEAU PEUT AFFECTER VOTRE DÉSIR
CERVEAU FÉMININ SANS TDSH (HSDD)
CERVEAU FÉMININ AVEC TDSH (HSDD)
References
1. Shifren JL, Monz BU, Russo PA, et al. Sexual problems and distress in United States women: prevalence and correlates. Obstet Gynecol. 2008;112(5):970-8. 2. Sexual Medicine Society of North America. Understanding HSDD. Accessed February 2019 at https://www.sexhealthmatters.org/hsdd/understanding-hsdd 3.Kingsberg SA. Attitudinal survey of women living with low sexual desire. J Women’s Health. 2014;23(10):817-23. 4. Leiblum SR, Koochaki PE, Rodenberg CA, Barton IP, Rosen RC. Hypoactive sexual desire disorder in postmenopausal women: US results from the Women’s International Study of Health and Sexuality (WISHeS). Menopause. 2006;13(1):46‐56. 5. Arnow BA, Millheiser L, Garrett A, et al. Women with hypoactive sexual desire disorder compared to normal females: A functional magnetic resonance imaging study. Neuroscience. 2009; 158:484-502. 6. Goldstein I, Kim NN, Clayton AH, et al. Hypoactive sexual desire disorder. International Society for the Study of Women’s Sexual Health (ISSWSH) expert consensus panel review. Mayo Clin Proc. 2017;92(1):114-128. 7. Holstege G, Weijmar- Schultz W. How combined serotonin-1A receptor agonist and 2A- receptor antagonist can heal hypoactive sexual desire disorder (HSDD). Poster presented at Neuroscience 2014 the Society for Neuroscience 2014 Annual Meeting (SfN); November 15-19, 2014; Washington, DC. 8. Clayton AH, Goldfischer ET, Goldstein I, DeRogatis L, Lewis-D’Agostino DJ, and Pyke R. Validation of the Decreased Sexual Desire Screener (DSDS): A brief diagnostic instrument for generalized acquired female Hypoactive Sexual Desire Disorder (HSDD).